Pêcher la carpe différemment.

Appareil de photo dans une main, celle de Yannick, matériel de pêche dans l’autre, la mienne nous voilà ce vendredi 23 septembre jour de l’automne et du poisson sur un plan d’eau public au nord de Tours pour une partie de stalk et en même temps une séance photo.
Le but était de vous montrer le travail de cette canne à emmanchement de 4 mètres sur des poissons. Seul, la canne en combat il est quasiment impossible de faire des photos.
Le rituel est toujours le même, amorçage de trois post sensés abriter des carpes. Après il ne reste plus qu’à attendre en surveillant attentivement le bouchon.
Très rapidement vous êtes fixé si il y a activité ou pas par quelques petites touches souvent discrètes. La présence de carpe avec une certaine habitude est très décelable. Le léger déplacement du bouchon à droite puis à gauche, on imagine la carpe goûter l’esche.
Sur le premier post rien de cela ne s’est produit, le calme plat, et pourtant c’est un post où il se fait de très beaux poissons à la grande canne.
Passons sans trop attendre au second. La canne va commencer à plier. Malheureusement pour finir par une décroche. Sans ardillon cela parfois ne pardonne pas.
Pendant ce temps notre ami Yannick mitraille, un vrai pro au travail. Toutes les photos de ce récit sont prises par lui. Il ne connaissait pas mon appareil mais il s’est débrouillé comme un vrai reporter. Vas-y Yannick tu peux commencer……
Le premier poisson est rapidement venu après la décroche, le travail de la canne peut commencer. L’élastique après beaucoup de tâtonnement durant la saison est maintenant parfaitement réglé. Le fluo se voit bien, la canne répond parfaitement, et se courbe du talon à la pointe. La poignée de combat est grande pour bien tenir la canne en main. On devine sur ces photos que la canne peut encore plier et qu’il y a de la réserve. Pour le combat d’un très beau poisson il n’y a rien à craindre.
Le comportement de la carpe est toujours le même. Elles sont habituées à être prisent de la manière traditionnelle de la pêche à la carpe c’est peut-être la raison pour la quelle il y a tout d’abord un moment de surprise, puis le combat reste mou tant que l’élastique n’est pas complètement tendu. Après c’est une autre paire de manche la carpe à compris qu’elle était accrochée. Et sont premier réflexe sera de chercher un obstacle et il n’en manque pas sur ces post. Du sport en quelque sorte.
Une deuxième, puis une troisième se feront sur le dernier post, avec une petite anecdote. La deuxième prise, décrochée de l’épuisette, je range ma canne par terre, la ligne flotte tout en bordure. La séance photo commence puis la remise à l’eau. Nous revenons sur le post et là plus de canne. Une gourmande était venue s’emparer de l’esche et avait emmené la canne. Nous l’avons retrouvé pas bien loin sous l’arbre, mais il a fallu que Yannick descende se mouiller pour la récupérer, me la passer……avec la carpe au bout que j’ai réussi à ramener dans l’épuisette. Tout cela se termine par dans le rire et la bonne humeur.
Voilà la mission est remplie, avec une certitude : cette canne est un phénomène, son travail et le plaisir qu’elle procure donne une autre perception de la pêche à la carpe. Je me pose une autre question : et si j’essayais de pêcher le brochet avec ?

Une petite préparation, et le choix du menu, et c'est parti





Passons à l'action.







Les bras se musclent, surtout le droit.